Qu’elle frappe le français Hervé Gourdel, décapité mercredi 24 septembre, ou qu’elle frappe les américains James Foley et Steven Sotloff, exécutés de la même manière, la barbarie vient encore nous interpeller violemment, relayée par les médias qui analysent les conséquences géo-politiques de ces événements et les Chefs d’État qui décident des actions à mener pour tenter de « neutraliser » ces Fous-de-dieu qui prétendent instaurer la terreur et la dictature au nom de la religion.
Cependant, à chaque fois, ces louables et nécessaires réactions occultent délibérément le rappel de ce que ces trois otages pourraient avoir vécu, au plus profond de leur être, à leurs derniers instants. Tant il est difficile et hasardeux, reconnaissons-le, de vouloir rendre compte de l’indicible et du tragique qui marquent toujours les ultimes secondes d’une vie…
Quelles sensations ont-ils éprouvées, quels sentiments ont-ils ressentis à l’heure de mourir ?
Le poème qui suit est une tentative – sans aucun doute vaine et illusoire – de rendre hommage à ces suppliciés, en tentant tout à fait arbitrairement d’imaginer ce qui put tourmenter l’esprit et le cœur de Steven Sotloff au cours de la macabre mise en scène de son exécution, juste avant que douleurs et souffrances ne viennent submerger sa conscience et qu’elle ne bascule dans le néant.
Philippe Parrot
Hervé Gourdel et ses geôliers
Steven Sotloff et son bourreau
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Poème écrit par Philippe Parrot
Commencé le dimanche 21 septembre 2014
Et terminé le mardi 23 septembre 2014
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