Mercredi 7 janvier 2015, à 11 h 20, deux individus lourdement armés pénétraient dans les locaux de « Charlie Hebdo » où, comme chaque semaine, le comité de rédaction était réuni au grand complet. Leur kalachnikov brandi, au cri vengeur de leur dieu ils tirèrent aussitôt sur les journalistes présents, tuant douze personnes dont Cabu, Charb, Wolinski, Tignous et Bernard Maris. Le carnage terminé, ils prirent la fuite, achevant quelque rue plus loin, à bout portant et de sang-froid, un policier blessé qui avait tenté de s’interposer.
Confrontés à tant de barbarie − au nom de ces hommes et femmes disparus qui défendaient la liberté de penser dans de féroces dessins ou de décapants articles − il nous faut souhaiter que leurs tueurs soient arrêtés et jugés au plus vite, démontrant ainsi que, dans nos démocraties, l’état de Droit et l’union d’un peuple l’emportent toujours sur la violence, le fanatisme, l’arbitraire, les bombes et les balles.
À moins que ces terroristes, en desperados acculés dans leur retranchement, ne choisissent une autre voie…
Philippe Parrot
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Poème écrit par Philippe Parrot
Commencé le jeudi 8 janvier 2015
Et terminé le vendredi 9 janvier 2015.
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