Il y a plus de quarante ans maintenant, je m’étais assis sur un banc, boulevard Edgar Quinet, à Paris, tout près du cimetière Montparnasse quand j’ai soudain aperçu une jeune femme, tout de noir vêtue, en larmes, se diriger vers l’entrée de la nécropole. Elle s’avançait vers moi, sans prêter attention à quiconque, accablée par sa peine, la démarche vacillante, la tête baissée cachée par une voilette, le corps secoué par de violents sanglots. Et, par intermittence, elle portait un mouchoir à ses yeux pour sécher ses larmes. Il y avait en elle tant de désespoir et de souffrance qu’elle ne pouvait contenir que la fugace vision de cet être désemparé me tétanisa. Bouleversé, je la laissais passer devant moi, tout près, sans oser faire un geste pour la consoler. Ce n’est qu’aujourd’hui, hanté pour des raisons que j’ignore par son bouleversant souvenir que je lui rends un hommage attendri.
Où qu’elle soit à cette heure….
Philippe Parrot.
Photo trouvée sur internet – Auteur non identifié
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Céline Dion – Pour que tu m’aimes encore
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Poème écrit par Philippe Parrot
Commencé le jeudi 18 juin 2015
Et terminé le samedi 20 juin 2015
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