L’idée de ce poème m’est venue en songeant au film « Une bouteille à la mer » réalisé par Thierry Binisti et sorti en 2012. Une jeune israélienne et un jeune palestinien, grâce aux jeux malicieux des courants, entament une correspondance, elle convaincue qu’on puisse vivre autrement que dans la haine ; lui convaincu, tout au moins au départ, que la guerre soit le seul mode de relation envisageable entre juifs et arabes. Au fil des mois, leur point de vue va pourtant se rapprocher avec la naissance d’un amour partagé.
Cependant, s’il est louable d’imaginer de telles improbables idylles et d’évoquer la possibilité d’un monde pacifié entre ces deux peuples, il est évident qu’aujourd’hui une telle liaison serait unanimement condamnée par les belligérants en présence, les populations comme les intégristes de tout poil désirant la mort de ces jeunes amoureux, « traitres » à leur clan. Trop de souffrances, de rancœurs, de drames et de morts jalonnent en effet l’histoire de ces deux communautés.
Alors, face à tant d’aveuglements mortifères, si de tels amants souhaitaient vivre leur passion, il ne leur resterait plus qu’à fuir ensemble, au péril de leur vie, pour tenter d’aller vivre ailleurs leur « contre-nature » union…
Philippe Parrot
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P 118 – S’aimer malgré la guerre
Poème écrit par Philippe Parrot
Commencé le lundi 24 août 2015,
Terminé le mardi 25 août 2015
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