Perdus dans la frénétique agitation des cités, las du regard jugeant des foules comme de la bêtise sans fond de leur famille, tous deux ne croient plus en rien, animés seulement par un même désir de rébellion. À vomir notre univers, oppressant et bouché, à ne rêver que de s’en échapper, les voilà qu’à se lasser de vivre, cachés, leur amour décrié, une folle idée leur vient à l’esprit. Sur un coup de tête, partir là, maintenant, sans réfléchir, sans attendre et sans prévenir. Oui, foutre le camp, tracer la route pour aller voir la mer et l’espace de quelques jours pouvoir enfin, incognito, se tenir par la main, libres et seuls, loin de ce monde hostile…
Philippe Parrot
Photo trouvée sur internet – Auteur non identifié
Calogero et Passi – Face a la mer
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Poème écrit par Philippe Parrot
Commencé le mercredi 16 septembre 2015
Et terminé le vendredi 18 septembre 2015
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