Voilà trois décennies qu’ils correspondaient à l’occasion des vœux du Nouvel An, chacun dans des villes distinctes, lié par des attaches familiales et professionnelles. Mais leur amour de jeunesse, pour l’un et l’autre le premier, les avait si profondément marqués qu’il était à jamais resté enfoui dans leur cœur. Cette année passée ensemble — alors qu’ils avaient l’ardeur et l’insolence des jeunes de 20 ans — avait été certes trop brève mais si riche et intense qu’elle avait suffi à donner un sens à toute leur vie ultérieure.
Et, aujourd’hui que les hasards de l’existence les avaient libérés de toutes leurs responsabilités et obligations, ils avaient décidé de se revoir dans « leur » gare, celle-là même où ils s’étaient jadis rencontrés pour la première fois et là où, dans le passage qui donnait accès au hall d’accueil, ils s’étaient arrêtés un instant pour échanger un long baiser…
Philippe Parrot
Gare de Lisbonne – Photo de Nelson L
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Poème écrit par Philippe Parrot
Commencé le lundi 31 octobre 2016
Et terminé le mercredi 2 novembre 2016
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Ce texte est à mettre en parallèle avec :
Poème n°173 : Salle des Pas Perdus
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