Patrick avait accompagné Solène à la gare. Svelte et élégante, enveloppée dans un manteau beige ceinturé à la taille qui soulignait davantage encore sa taille de guêpe, elle semblait déjà ailleurs, l’esprit lointain, le cœur désenchanté, à voir le froid regard qu’elle lui jeta une dernière fois, juste avant de monter dans le train.
S’il fallait se rendre à l’évidence qu’il s’agissait là de leurs adieux, incapable de s’y résoudre, il était alors parti dans la foulée, sans attendre l’instant du départ, sans espérer un dernier geste de sa main à travers la vitre du compartiment. Il souffrait trop de cette rupture…
Et depuis, incapable d’oublier cette femme qui lui collait à la peau, il était journellement hanté par un seul désir…
Philippe Parrot
Photo trouvée sur internet – Auteur non identifié
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Poème écrit par Philippe Parrot
Le samedi 28 janvier 2017.
Avertissement : Ce poème pourrait heurter les personnes trop adeptes du « politiquement correct » .
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