Phédra prenait son temps — comme elle aimait le faire chaque dimanche — ravie de paresser dans le lit, allongée sur les draps. Sur sa gauche, une fenêtre donnant sur le jardin, laissait passer les premiers rayons du soleil du matin. Les yeux fermés, dans l’abandon le plus total, elle livrait son corps nu aux rais, troublée par leur pénétrante chaleur, perdue dans ses rêveries, sa main entre ses cuisses…
Aussi, à l’approche de midi, quand elle réalisa qu’elle s’était délassée longtemps, elle se leva précipitamment pour s’habiller, enfilant une lingerie suggestive, des bas de soie tenus par quatre jarretelles, enfin, un chemisier blanc très échancré et une jupe noire cintrée. Le temps de mettre en valeur sa taille de guêpe par une large ceinture, voilà, elle était prête !
Fière de sa féline beauté, de sa poitrine généreuse, de ses longues jambes et de ses rondes hanches…
Philippe Parrot
Photo trouvée sur internet – Auteur non identifié
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P 265 – Chemisier blanc, jupe noire
Poème écrit par Philippe Parrot
Le 4 juin 2017
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