Si cette sculpturale jeune femme n’émerge pas d’une conque — à l’image du tableau de Botticelli « Naissance de Vénus » — il n’en est pas moins vrai qu’elle semble surgir de la pénombre d’une alcôve, fière de dévoiler sa gracieuse et intemporelle beauté.
Impassible et lointaine, elle apparaît dans une sorte de garde-à-vous glaçant, comme si elle souhaitait instaurer d’emblée une distance entre elle et notre regard ébahi. Cependant, l’académisme de la pose ne laisse pas froid. Bien au contraire ! Sa svelte silhouette, ses formes harmonieuses, sa féminité radieuse répondent si parfaitement aux canons de la beauté grecque antique qu’elle nous subjugue.
Néanmoins, un objet brillant retient l’attention : le miroir ! Pourquoi l’avoir tourné vers nous et non vers elle ? Seul élément lumineux dans cette étrange atmosphère d’outre-tombe, en nous obligeant à le remarquer, ne cherche-t-elle pas à nous inviter à le traverser — si petit soit-il ! — pour aller la rejoindre ? Ailleurs, dans son monde à elle, muse d’un royaume chimérique !
Philippe Parrot
Photo trouvée sur internet – Auteur non identifié
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Poème écrit par Philippe Parrot
Entre le 2 et le 3 août 2017
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