Penses-tu parfois à moi ? Es-tu même encore de ce monde ?
Tu étais tout juste bachelière et, l’envie tenaillée au corps de fêter l’événement à ta manière, au lendemain d’un mai 68 qui t’avait dessillé les yeux, tu avais plaqué parents et amis pour filer droit vers le Midi sans demander ton reste. En stop !
Pour ma part, jeune professeure diplômée, ravie de profiter de mes congés d’été, je filais vers le Sud par la Nationale 7. Seul bémol : l’ennui et la monotonie d’un long trajet en perspective ! Aussi, dès que je vis ta longiligne silhouette sur le bord de la route, pouce levé, au sortir de Paris, je ne pus m’empêcher de m’arrêter pour te prendre.
Vitre baissée, malgré la brièveté de nos échanges, avant même que tu ne t’assois à mes côtés, nous savions l’une et l’autre — à nos regards inexplicablement complices comme à l’étrange trouble qui nous avait soudain gagnées — que nous allions passer d’inoubliables vacances.
Hélas, c’était il y a si longtemps maintenant. Depuis, nulle nouvelle de toi…
Philippe Parrot
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P 415 – C’était il y a longtemps
Poème écrit par Philippe Parrot
Entre le 1 et le 2 janvier 2020
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