Ces dernières décennies, le néo-libéralisme — sacralisé par les oligarchies financières transnationales — a poussé jusqu’à ses plus extrêmes limites la logique du capitalisme, via la mondialisation. Conséquence de la course effrénée au renouvellement constant des biens de consommation et contrecoup du développement forcené des médias et des réseaux sociaux, l’individu, pris dans cet infernal maelström, a perdu le sens du collectif, recroquevillé sur son ego, barricadé derrière son « je » qu’il idolâtre au détriment du « nous ». Ainsi, à ne plus chercher qu’à communiquer pour mettre en avant sa « petite » personne, il a cru sottement que cette virtuelle proximité, des uns par rapport aux autres, resserrerait les liens entres les hommes. Fatale erreur ! Elle a tout simplement tué l’intimité entre les êtres, en les opposant irrémédiablement.
Cependant, avec la pandémie mondiale qui sévit aujourd’hui et ébranle certitudes, modes de production et moyens de communication, peut-être qu’une fois la « guerre contre le coronavirus » terminée, une nouvelle prise de conscience émergera, nous conduisant à jeter les bases de solidarités novatrices, fondées sur des échanges et des besoins libérés du joug du profit. Souhaitons-le tout au moins ! D’autant qu’il ne coûte rien de rêver…
Philippe Parrot
Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com ( Auteur : chrisreadingfoto )
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Poème écrit par Philippe Parrot
Entre le 18 et le 20 mars 2020
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