Le loup est un canidé qui ressemble au berger allemand. Il a un poitrail large, un cou massif et court, un arrière-train plus bas que les épaules. Son museau est long et étroit, sa mâchoire puissante. Ses pattes longues et minces le rendent plus aptes à l’endurance qu’à la course. Par ailleurs, à son ouïe fine et à son odorat aiguisé s’ajoute une excellente vision périphérique qui lui permet de détecter les formes et les mouvements à distance.
Le loup vit en meute d’une douzaine d’individus, dans le respect d’une hiérarchie très stricte organisée autour d’un couple dominant : le mâle et la femelle « alpha », les seuls à se reproduire. Quant aux autres, il s’agit le plus souvent des jeunes issus des portées successives de la femelle. C’est cette structure pyramidale qui détermine les liens de soumission et de domination imposés par le chef de meute. Ainsi, c’est lui qui décide du départ à la chasse et qui se nourrit en premier, avec sa femelle, quand une proie a été tuée… À devoir vivre en communauté, le loup a appris à communiquer : il « hurle » avant ou après la chasse, « aboie » pour donner l’alerte, « jappe » pour manifester son amitié, « gronde » pour signifier son désaccord, enfin, « gémit » pour exprimer sa soumission.
Animal carnivore, il se nourrit, selon la région où il vit, de daims, de cerfs, de chevreuils, de sangliers ; d’élans, de rennes ; de mouflons, de chamois mais aussi de marmottes, de lièvres et de renards. Il chasse seul ou en meute, « le nez au vent », contrairement aux chiens, « truffe collée au sol ». Ils détectent ainsi les odeurs animales qu’un souffle peut lui apporter.
Après une gestation d’environ deux mois, la femelle met bas deux ou trois louveteaux dans une tanière. La mère les allaite environ six semaines, puis ils se nourrissent de la viande régurgitée par les autres loups. La tanière est alors abandonnée mais les jeunes, encore incapables de suivre les adultes, sont tenus de les attendre en un lieu précis avant de les suivre vers l’âge d’un an. Jusqu’à quatre ans, le jeune loup se cherche une place hiérarchique au sein du groupe. S’il ne la trouve pas, banni, il est alors obligé de vivre en solitaire ou de trouver une autre meute.
Philippe Parrot
La Guerre – Le Douanier Rousseau (1844/1910)
Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com (Auteur : Christels)
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Poème écrit par Philippe Parrot
Entre le 1 et le 3 septembre 2020
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