Dans nos sociétés de paillettes et de biens où la finalité de nos existences se réduit, d’une part à mettre en scène notre apparence via les réseaux sociaux — donnant ainsi à nos « ego » l’illusoire sensation d’exister au travers de nos exhibitions —, d’autre part à accumuler toujours plus de choses — donnant ainsi à nos « ego » la fallacieuse impression d’avoir mieux « réussi » que le voisin —, un tel individualisme, aveugle et forcené, pousse, au final, à opposer radicalement sa personne à celle de l’autre, récusant, dans la foulée, et sa légitimité et sa singularité, incapables que nous sommes de percevoir ce en quoi il pourrait nous enrichir.
En conséquence, à une époque où les faux-semblants et les points de vue manichéens priment sur toute autre considération, quiconque veut suggérer une vision plus universaliste de notre rapport au monde, est d’emblée perçu comme un élément dérangeant qu’opinion publique comme mouvances sectaires s’empressent d’exclure en le condamnant à l’arrache, sans autre forme de procès.
Certains d’entre nous bien trop soucieux d’imposer, à travers leur appartenance identitaire bruyamment revendiquée, leur différence, leurs convictions, même si, à plus ou moins long terme, un tel parti pris conduit à des impasses, sous forme de désagrégations, de fractures ou de chaos !
Philippe Parrot
Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com (Auteur : Mysticsartdesign)
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Poème écrit par Philippe Parrot
Entre le 5 et le 8 avril 2021
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