À suivre les actualités qui démontrent jusqu’à l’écœurement à quel point le devenir de nos sociétés est tributaire de la violence et du cynisme, l’on pourrait penser que la cruauté et la duplicité sont non seulement deux composantes intrinsèques à l’espèce humaine mais aussi deux forces consubstantielles à la marche de l’Histoire.
Sans sang, sans manipulation, pas « d’avancée » !
Édifiant constat corroboré d’ailleurs par le fait que, pour nous autres, individus lambda, où que nous soyons, où que nous allions, quoique nous fassions, vivre, c’est, d’une part, gérer une kyrielle de blessures liées à la dureté d’existences confrontées à des conditions économique, sociale et politique difficiles, d’autre part, en toute occasion, porter des masques pour « se la jouer »…
Les déchirures physiques et psychiques bel et bien là, nos talents de comédien bel et bien vitaux, il faut nous en accommoder. Avec, comme piètre cautère sur nos jambes de bois, l’espoir ou le rêve qu’un jour l’homme — moins « bête » qu’il ne l’est aujourd’hui ! — parviendra, ses pulsions les plus viles contenues et son authenticité affichée, à vivre enfin en harmonie avec ses semblables.
Ah ! Quelle belle et salutaire mais débile et vaine croyance !
Philippe Parrot
Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com (Auteur : Prawny)
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P 493 – Meurtrissures et lumière
Poème écrit par Philippe Parrot
Entre le 9 et le 12 novembre 2021
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